EN MATIÈRE DE FISCALITÉ

    Les gouvernements prétendent ne plus avoir assez d argent pour financer les services publics et assurer un minimum de protection à la population. Mais la crise des finances publiques est avant tout causée par le fait que les grosses corporations et les fractions les plus riches de la société paient de moins en moins d impôts et de taxes tandis que le monde ordinaire, qui ne cesse de s appauvrir et a de moins en moins d argent pour survivre, doit assumer sans cesse une plus grande part du financement des gouvernements. Cette tendance doit absolument être renversée. Nous revendiquons donc à ce sujet :

    • une hausse majeure des impôts sur les profits ainsi que sur les gains de capitaux;
    • un relèvement similaire des taux d imposition pour les riches, en particulier ceux et celles qui gagnent plus de 100 000 $ par an;
    • l élimination des abris fiscaux pour les riches et les corporations;
    • l imposition d une taxe spéciale pour les grosses entreprises qui font des licenciements;
    • plus de mesures coercitives pour obtenir le remboursement des taxes différées par les entreprises;


    Les banques et les différentes autres institutions financières, qui profitent énormément de la dette publique grâce aux intérêts qu elles collectent, sont parmi les entreprises les plus rentables au pays. Elles sont aussi en train de se fusionner pour former des méga-banques dont le pouvoir serait énorme. Au stade de développement où elles sont rendues, elles devraient toutes être nationalisées. Ce secteur est pour l essentiel régi par le gouvernement fédéral; en conséquence, le gouvernement n a que peu de pouvoirs dans ce domaine. Il pourrait cependant, au strict minimum, exiger :

    • une surtaxe spéciale s adressant spécifiquement aux banques et aux autres institutions financières et qui serait dédiée à accélérer le remboursement de la dette provinciale.